patience ça pousse!

Les arbres, comme tout organisme vivant, peut attraper une maladie :

Tout jardinier a eu la désagréable surprise de voir les feuilles d’un arbre se flétrir ou les fruits tarder à mûrir ou l’écorce se détacher.
Le désordre est apparent mais il cache un désordre intérieur.
Les maladies des arbres sont dues à des agents pathogènes comme les vers, les champignons ou les virus. Certaines maladies sont mortelles, comme la graphiose de l’orme. De plus elles sont contagieuses et à défaut d’éradiquer la cause, il convient de limiter la propagation par abattage des sujets atteints. Un champignon, Ceratocystis, attaque les platanes dans le sud de la France, alors qu’un autre (Coryneum cardinale) décime les cyprès en Italie du Sud et du Centre. En Californie, le cyprès de Monterey est menacé. Dans le Sud-Ouest de l’Australie, une maladie particulièrement virulente détruit les eucalyptus. Au Maroc, en Jamaïque et en Floride les cocotiers et les palmiers-dattiers sont détruits par la fusariose ou maladie du bayoud, propagée par un champignon, le Fusarium sp..

Comme chez les organismes vivants, une maladie détectée suffisamment tôt peut être combattue par un traitement adapté. Encore faut-il faire le bon diagnostic et appliquer le traitement correspondant.

Le diagnostic s’appuie sur des signes apparents et leur évolution, comme l’éclatement de l’écorce, ou des symptômes prouvant la réaction de l’arbre à une maladie, le flétrissement prématuré ou le jaunissement des feuilles. Ces premières constatations suffisent souvent, mais il faut parfois pousser l’enquête avec des analyses en laboratoire d’un échantillon d’écorce, de feuille ou d’une partie de racine. Les analyses (dosage immunoenzymatique, ou la Réaction de polymérisation en chaîne) sont comparables à celles qui sont pratiquées avec un prélèvement de sang pour déceler des maladies chez l’humain.

Une fois la maladie reconnue, un traitement peut être élaboré, à base de pulvérisation d’agents chimiques (fongicides, pesticides, insecticides, …) ou d’origine naturelle (comme le Bacillus thuringiensis).